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  • Said Ida Hasan, le sulfureux agent de la DGED marocaine

    La boîte mail de Mourad El Ghoul n’a pas fini de dévoiler ses secrets balancés par Chris Coleman. Cette fois, c’est au tour d’une vermine connue au sein des milieux espagnols solidaires avec le peuple du Sahara Occidental. Il s’agit de Said Ida Hasan.
    Said Ida Hasan arriva en Espagne sous le titre de correspondant en chef à Madrid de l’agence officielle de presse marocaine Maghreb Agence Presse (MAP), mais il a dû changer de couverture en raison de ses multiples actes de provocation montés dans le but de défendre le régime autocratique du Maroc.
    Connu pour son comportement contre la liberté d’expression et ses méthodes propres des services secrets des régimes dictatoriaux, sa première intervention médiatisée date d’avril 2005. Il voulait perturber l’intervention du journaliste Ali Lmrabet à l’Université d’Almeria. Ses injures et attaques ont coûté cher à la DGED. Une sentence du Tribunal de Madrid de 2008 confirma les relations de Said et la MAP avec les services secrets marocains. Suite à cette condamnation, il change de cap et il s’affiche comme correspondant de l’Agence de Presse Africaine (APA), fondée par la DGED à Dakar et dont l’identité a été révélée par le cyber-activiste Chris Coleman. Nul besoin de dire que la plainte contre Lmrabet était télécommandée par la DGED comme punition contre ce journaliste fier de son indépendance et critique envers le régime de Mohammed VI. Dans ce mail, Said envoie des informations sur la plainte à Mohamed Khabbachi et ce dernier à Mourad El Ghoul, le chef de cabinet de Yassine Mansouri, le patron de la DGED.
  • Quand un responsable du PAM rend compte de ses entretiens à Alger aux Marocains

    Le hacker marocain Chris Coleman a révélé cette semaine que le directeur régional pour le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Asie centrale et l’Europe orientale au sein du Programme alimentaire mondial (PAM), le Tunsien Daly Belgasmi, roule pour le Makhzen depuis 2013. Le fonctionnaire onusien véreux est entré dans les bonnes grâces du Palais en titillant le point faible de Mohammed VI, le Sahara Occidental et l’Algérie. Chris Coleman indique que le Tunisien, certainement à court de liquidités, a sollicité, à sa demande, le 8 février 2013, un entretien avec Azzeddine Farhane, chef de la Direction des questions globales, division des droits de l’Homme et des questions humanitaires au ministère marocain des Affaires étrangères. La raison ? Attirer l’attention des services spéciaux marocains sur un soi-disant plan algérien destiné à siphonner une grande partie des ressources du PAM au profit des camps de réfugiés sahraouis de Tindouf.
    Dans un compte-rendu de cette rencontre adressé à sa hiérarchie, Azzedine Farhane précise que Daly Belgasmi lui a assuré que «l’Algérie s’active auprès des donateurs concernant le programme d’interventions prolongées de secours et de redressement, concernant l’assistance alimentaire du PAM aux populations des camps de Tindouf (IPSR) afin que le PAM adopte un programme de 3 ans au lieu de 18 mois».
    Pour noircir le tableau, il a soutenu que «l’Algérie exerce des pressions sur les représentants respectifs du PAM et du HCR en Algérie, en essayant de leur faire croire que les réfugiés sahraouis à Tindouf ont des besoins humanitaires sur la base de 165 000 personnes (comme si l’ONU ne connaissait pas le nombre exact des Sahraouis qui vivent dans les camps de réfugiés)». «L’Algérie essaie d’introduire des produits alimentaires chers, tels que les produits laitiers et leurs dérivés, dans la liste des besoins afin d’augmenter la valeur de l’aide à apporter aux réfugiés sahraouis», a-t-il ajouté.
    Le responsable du PAM ne s’est pas contenté de tuyauter les Marocains concernant les visées du supposé «stratagème de l’Algérie». Il n’a pas hésité à offrir ses bons conseils au gouvernement marocain. Daly Belgasmi a ainsi préconisé à son interlocuteur que pour couper l’herbe sous le pied des Algériens «le Maroc gagnerait à saisir le HCR et le PAM pour attirer leur attention, dans le cadre du contexte actuel de la crise au Mali, de l’insécurité au Sahel et de la connexion avérée entre le Polisario et Aqmi, sur la nécessité de se pencher sérieusement sur la question de la distribution de l’aide humanitaire à Tindouf et ses réels bénéficiaires, en soulevant explicitement la question de savoir : y a-t-il un risque que les donateurs, faute de recensement et d’identification des bénéficiaires de l’aide, nourrissent les éléments armés du Polisario qui seraient impliqués dans des actes de terrorisme au Sahel ? 
    En clair, Daly Belgasmi avait suggéré au Makhzen que le contexte était propice à une diabolisation à l’extrême du Front Polisario. Pour lui, il n’y avait rien de tel pour détourner les regards de la communauté internationale du Sahara Occidental et des camps de réfugiés sahraouis que de soutenir l’existence de liens entre le Front Polisario et le terrorisme dans la région. L’idée a bien évidemment séduit Azzeddine Farhane puisque celui-ci indique avoir soumis la «fameuse» suggestion de son visiteur à la «haute» hiérarchie marocaine. «Front Polisario égal terrorisme» venait donc finalement du PAM. Qui a pu croire qu’une agence de l’ONU pouvait à ce point se rendre complice d’une aussi infâme forfaiture ?
    Khider Cherif
  • Rebondissement de l’affaire Alkaly Cissé : l’ambassadeur marocain reçu par Macky Sall

    Dans la nuit de samedi 25 à dimanche 26 février peu après minuit, Mazine Shakiri, étudiant marocain à Dakar, a été assassiné.
    Le jeudi 2 mars, le président accueille l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Taleb Barrada. Officiellement, pour lui “annoncer le renforcement de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national suite à l’agression mortelle d’un étudiant marocain”, selon une laconique dépêche publiée dans le site de la présidence sénégalaise.
    La réception du diplomate marocain coincide avec la publication par le cyber-activiste Chris Coleman d’un email qui dévoile une information qui pourrait secouer les relations entre les deux pays. Taib Fassi Fihri, un conseiller du roi du Maroc, a reçu 550.000 dollars du royaume hachémite pour l’extradition du ressortissant sénégalais Alkaly Cissé, accusé par Riyadh d’escroquerie sur la personne d’un saoudien.
    Macky Sall, a-t-il abordé le sujet avec l’ambassaseur marocain? Peut-être bien.
    Source : Maroc Leaks
  • Washington : Le Maroc est un narco-Etat, où la corruption est endémique et la justice partiale.

    Selon le Département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique, 25% du PIB du Maroc provient du trafic de drogues.
    25% du PIB signifie que le Maroc est un narco-Etat.
    Il faut savoir que l’Espagne, pays récepteur de drogues dures par le Nord (Galicie) et de drogues dites douces par le Sud (Andalousie), qui sont à leur tour exportées dans toute l’Europe, a vu son produit intérieur brut augmenter de seulement 10%.
    Le Département d’Etat assure également que la corruption n’a plus de freins au Royaume du Maroc et que la justice est partiale.
    Voilà de graves accusations qui méritent des réponses de la part de l’Etat profond (puisque le gouvernement fait de la figuration) qui dirige en sous-main le pays depuis le Palais royal.
    Le nabot de l’Intérieur va-t-il engager des poursuites judiciaires contre l’administration américaine, comme il avait menacé à l’époque d’Obama ?
    Ou bien va-t-il, dans sa grande petitesse, regarder ailleurs ?
    Source : Ali Lmrabet (Facebook)
  • Belgique : Plus de 10.000 rifains chiites « soummis à un discours associatif séparatiste »

    Omar Elmourabet, Maire-adjoint de la ville d’Athis-Mons Président de la commission MRE au sein du PJD, propose, sous conseil de Hassan Aoulad Ghazi, un autre responsable du PJD résidant en Belgique, la candidature de Khalid El Moujaddidi au poste Consul Général à Bruxelles.
    Il souligne « qu’à Bruxelles vit une importante communauté marocaine soumise à du prosélytisme chiite (plus de 10000 chiite marocains) et extrémiste, à un discours associatif séparatiste rifain, Monsieur Khalid El Moujaddidi a une très bonne connaissance de terrain et du tissu associatif bruxellois vu qu’il a été vice consul à Bruxelles et 1er conseiller chargé du culte à l’ambassade du Maroc à Bruxelles ».
  • Les bons conseils d’un responsable du PAM au Maroc

    Daly Belgasmi, Directeur régional du PAM pour le Moyen Orient, l’Afrique du Nord, l’Asie Centrale et l’Europe Oriental au sein du PAM semble flirter avec le Maroc en matière de renseignements et de conseils.
    Le 8 février 2013 il a demandé un entretien avec Azzeddine Farhane, chef de la Direction des Questions Globales, Division des roits de l’homme et des Questions Humanitaires au MAE marocain.
    Ce dernier signale dans un compte-rendu de cette rencontre, que Daly lui confié ce qui suit:
    « L’Algérie s’active auprès des donnateurs, concernant le programme d’Interventions prolongées de Secours et de Redressement, concernant l’assistance alimentaire du PAM aux populations des camps de Tindouf (IPSR), afin que le PAM adopte un programme de 3 ans au lieu de 18 mois »;
    « L’Algérie exerce des pressions sur les représentants respectifs du PAM et du HCR en Algérie, en essayant de leur faire croire que les réfugiés sahraouis à Tindouf ont des besoins humanitaires sur la base de 165000 personnes ».
    « L’Algérie essaie d’introduire des produits alimentaires chers, tels que les produits laitiers et leurs dérivés, dans la liste des besoins, afin d’augmenter la valuer de laide à apporter aux réfugiés sahraouis »;
  • Tension avec la Mauritanie : Le Maroc prône la politique de la réciprocité

    Suite à des problèmes rencontrés par les camions mauritaniens à destination du Maroc, la Mauritanie a décidé de réduire le nombre de vols de la RAM provenant de Casablanca. La réaction d’Abdellatif bendahane, ancien Monsieur Afrique de la diplomatie marocaine est exprimée dans un email datant du 25 juillet 2013:
    “ La Mauritanie menace d’interdire a notre compagnie nationale RAM d’ operer des vols conformement a l’accord aerien. Comme vous le savez il s’ agit d’actes politiques inacceptables. Voila pourquoi je vous suggere de reunir autour de vous le ministre Rabbah et le PDG de la RAM pour determiner une position face a ce sujet. En attendant, notre ambassadeur a Nouakchott doit effectuer une demarche officielle aupres des hautes autorites mauritaniennes leur signalant que ce genre d’attitudes inamicales a notre egard risquent de prendre d’autres dimensions”, dit-il.
  • Détournement de l’aide européenne destinée à améliorer le quotidien des marocains

    Dilapidation de l’argent du contribuale européen, destiné à des programme de soutien s’inscrivant dans le cadre d’un partenariat Maroc-UE Le préjudice financier est important, il chiffre à plusieurs millions de dollars; le principal responsable de cet malversation est le Directeur de l’Unité d’Appui au Programme d’Appui au Plan d’Action Maroc-UE, un Marocain, ayant des liens de familliaux avec Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime.
    D’ailleurs, on raconte dans les coulisses de son Ministére que c’est sur intervention de Aziz Akhanouch, que son parent a été recruté. Une Délégation de l’Union Européenne, composé de Mario MARIANI, Premier Conseiller, Chef des Opérations et Paolo ZINGALI, Premier Secrétaire, Chef de la Section Finances et Contrats, s’est rendu, le 4 juillet 2012, à Rabat, pour faire part aux responsables du Makhzen, des irrégularités relevées dans les fonds de l’Unité d’Appui au Programme.
    Ils ont également informé les responsables du Makhzen que l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) ainsi que l’Inspection Général des Finances (IGF) seront saisis, étant donner que le responsable véreux pouvait continuer à gérer les fonds Communautaires Gêner, les responsables du Makhzen ont recommandé aux responsables européens la discrétion dans le traitement de cette affaire scabreuse afin d’éviter son ébruitement médiatique.
    Il est clair, que le Makhzen a tout fait pour tenir au secret cette affaire compte tenu de l’implication d’un parent du Ministre Aziz Akhannouch. A cet effet, la partie marocaine a suggéré de ne pas limoger le responsable marocain, au motif que son contrat était sur le point de s’expirer et ce, malgré les graves pesant sur ce responsable véreux.
  • Les visées du Maroc derrière sa demande d’adhésion à la CEDEAO

    La politique africaine du Maroc est basée sur trois impératifs:
    1) Réduire l’influence de l’Algérie dans le Sahel  où elle jouit d’un poids considérable, notamment aux yeux de l’Union Européenne qui a désigné le 18 mars 2013, un Représentant Spécial de l’UE pour le Sahel.
    2) Lutter contre l’engagement de plus en plus de l’Union Africaine, et surtout la Commission Africaine, dans la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    3) Expulser la RASD de l’Union AFricaine.
    Pour arriver à ses fins, le Maroc compte sur ses alliés dont la majorité sont des pays membres de la CEDEAO. Ceux-ci lui ont conseillé de s’adhérer á l’Union Africaine pour leur donner un argument pour défendre ses intérêts. L’adhésion du Maroc à l’organisation panafricaine était le plan A.
    Le plan B vient de Dakar, mais il a échoué, avec l’échec de la candidature du sénégalais Abdoulaye Bathily  pour pour succéder Mme Dlamini Zuma à la tête de la Commission Africaine.
    L’adhésion du Maroc à la CEDEAO serait le plan C pour s’assurer davantage de soutien des pays membres de cette organisation et bénéficier des avantages économiques offerts par l’Union Européenne à cette assemblée régionale.

    Une fois le loup dans la bergèrie, il pourra sévir en toute liberté, notamment en utilisant l’arme dans laquelle le Maroc excelle : la corruption.