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  • Khairalla Khairalla, le relais médiatique de la DGED au Liban

    Khairalla Khairalla, journaliste libanais du journal Elaph, fait partie de la liste des relais de la propagande du Makhzen marocain. Son principal contact était Mohamed Khabbach, l’un des adjoints de Mourad El Ghoul, le chef de cabinet de Yassine Mansouri. Il a été mobilisé dans la campagne de propagande des élections de 2011 qui ont suivi la pseudo réforme constitutionnelle avec un article paru sur Elaph le 27 novembre 2011 sous le titre de « Qui a gagné au Maroc? ».
    Il a été utilisé, entre autres, dans le but de :
    – Médiatiser les propos anti-algériens du ministre nigérian des affaires étrangères, Mohamed Bazoum
    – Engager Max Scott pour écrire un livre sur le roi Mohammed VI
    – faire de la publicité à l’avion suisse Solar Impulse qui s’est posé au Maroc provenant de Madrid
    – médiatisation d’un faux démantèlement d’une cellule terroriste
  • Afrique : Le Maroc vend des investissements qui n`engagent que ceux qui y croient

    Nouvelle capitale au Sud Soudan, clinique au Mali, usine d’engrais en Éthiopie, banques en Côte-d’Ivoire, centre commerciale au Sénégal, des promesses pour la Zambie, d’autres pour le Ghana sans laisser du reste le Madagascar et bien d’autres pays du continent. Hé oui, depuis la mise en place de sa toute nouvelle stratégie africaine, à la conquête d’alliés dans le conflit du Sahara Occidental, le Maroc multiplie, tout azimut, les visites royales carnavalesques, accompagnées des annonces d’investissements pharaoniques. Si pharaoniques, qu’ils en sont devenus invraisemblables au point qu’ils nous hypnotisent le regard face à la pauvreté endémique au Maroc et son sous-développement systémique. 
    En réalité, cette manne économique promise à l’Afrique, n’engage que ceux qui y croient. Prenons l’exemple de la construction d’un gazoduc offshore entre le Nigéria et le Maroc, dont les coûts ne son même pas encore évalués. Long de 3000 km, le tracé de ce gazoduc traverse plusieurs pays, notamment le Benin, le Togo, le Ghana, le Sénégal, la Mauritanie et bien sûr le Sahara Occidental. Aucun de ces pays n’a encore donné son aval à ce tracé et aucune étude d’impact ou de faisabilité n’a été réalisée à ce jour! Et n’en parlons pas de financement. Pire, outre les problèmes sécuritaires que connaît le Nigéria, avec les sabotages récurrents des groupes «Boko Haram» et les «Vengeurs du Delta», ce qui compromet sérieusement le projet, le tracé traverse en outre le territoire du Sahara Occidental alors que celui-ci fait encore l’objet de la tutelle de l’ONU et son arbitrage entre les sahraouis et marocains. 
    Dans ces cas de figures, quel bayeur de fonds ou quel investisseur s’aventurera à financer un tel projet ?! Et que dire du projet de l’usine d’engrais en Éthiopie, dont la réalisation nécessite plus de 3,7 milliards de dollars, alors qu’aucune étude d’impact ou de faisabilité n’a été réalisée à ce jour, encore moins un candidat investisseur ! D’ailleurs, ce projet fait l’objet de sérieuses réserves émises par plusieurs, y compris des potentiels bayeurs de fonds, compte tenu du fait que la majorité du phosphate marocain provient de la région de Boucrâa au Sahara Occidental. Tout ça est trop beau pour être vrai, de sorte que certains commencent à se poser des questions et même émettre de sérieux doutes. Rien que la semaine passée, le Maroc a annoncé l’annulation de la visite du Roi Mohamed VI au Mali, au motif que ce pays aurait refusé de retirer sa reconnaissance de la RASD. 
    Dans la même vaine, la Zambie a été obligée d’émettre un communiqué officiel pour démentir la dépêche de l’agence marocaine MAP, selon laquelle elle a retiré sa reconnaissance de la RASD suite à la visite du Roi Mohamed VI le 19 février 2017. Toute cette offensive dans la précipitation démontre un certain amateurisme, pour ne pas dire un aveuglement sans borne de la part du Maroc. Si bien qu’il est à se demander si l’émotionnel, voire le délire, n’a pas pris le dessus dans les esprits des décideurs de ce pays dans la gestion du dossier du Sahara Occidental. Pourtant, après presque 42 ans de guerre, de sacrifice financier, de bla bla, de contre vérité, de faux semblants, le problème du Sahara Occidental reste entier pour le Maroc. Je dirais au point de départ, pertes en sus ! 
    Certes, le Maroc occupe toujours une grande partie du territoire. Mais à quel prix et devant quelle réalité? Tout ce cirque en dit long à cet égard. Rien qu’en 2015-2016, les événements ont été sanglants pour lui et son prétendu droit territorial sur le Sahara Occidental. Il y a d’abord le bras de fer avec le Secrétaire générale de l’ONU, Ban Kimoon, lequel a fini au désastre en reculons. Puis, il y a l’Accord de libéralisation avec l’UE, lequel fut invalidé par toutes les instances de la Cour Européenne au motif que le Sahara Occidental ne fait pas partie du Maroc et que celui-ci l’occupe illégalement en attendant une solution onusienne. Après c’est l’adhésion à l’Union Africaine et la reconnaissance expresse par le Maroc lui-même des limites de ses propres frontières héritées du colonialisme français, reconnaissance accompagnée de l’acceptation de fait de la RASD, en tant qu’État, au sein de l’organisation africaine. Et la cerise sur le gâteau, son retrait unilatérale avant-hier de Guergarete, alors qu’il a mobilisé toutes ses forces et équipements dans cette zone, et ce, au mépris de tout en chacun. 
    Alors … !!! Il est vraiment temps pour le Maroc de se ressaisir et de voir la réalité en face. Et quant à moi, la seule réalité objectivement prévisible et perceptible pour le Maroc, c’est de retourner à la table de négociation afin de trouver une solution juste et équitable qui permettra au peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermination. Car, quand il s’agit de trouver la paix, il n’est jamais trop tard et comme le disait le hadith «el roujoui ilâ elhaghi haghan (le retour à la vérité est double vérité)». 
    Maître Takioullah Eidda, 
    avocat Montréal, 
    Canada.
  • Quand la France colonisait le Maroc par la dette

    CADTM – 17 février par Adam Barbe
    Siège de la Banque marocaine pour le commerce et l’industrie (BMCI), filiale de BNP Paribas, à Casablanca. (CC – Flickr – Milamber’s portfolio)
    Le rôle de la dette dans l’établissement du protectorat français au Maroc n’est plus à démontrer. Guy de Maupassant y fait même allusion vingt ans plus tôt dans son roman Bel-Ami (1885) ! Du milieu du XIXe siècle à 1912, le Maroc affronte en effet des difficultés financières croissantes. L’engrenage infernal de la dette qui lui fut fatal ne commence toutefois qu’au début du XXesiècle, avec l’emprunt de 1904.
    Les racines de l’endettement marocain vis-à-vis de la France menant à l’emprunt 1904 sont multiples. À long terme, la faiblesse des ressources de l’État sultanien réside dans la dichotomie entre l’espace où l’État exerce son autorité, le bled el-makhzen, et l’espace non soumis à l’autorité centrale, dissident, contestataire, le bled Siba. Ce véritable mode de régulation de l’empire chérifien |1| entraîne un niveau élevé de dépenses militaires sans que la soumission des tribus ne soit définitivement acquise.
    À moyen terme, le Maroc souffre d’un déficit commercial devenu structurel depuis la fin des années 1870. L’exportation massive de capitaux qui en découle nourrit une crise monétaire sans fin appelant sans cesse des flux de capitaux entrants. Ce déficit commercial est la conséquence directe de l’ouverture commerciale du Maroc, entamée dès 1856 par le traité commercial signé avec le Royaume-Uni. L’expansion du droit de protection — l’exemption de toute taxe — dont bénéficient les Européens vampirise par ailleurs les ressources fiscales du Maroc tout en minant l’autorité du sultan.
    Enfin, un certain nombre d’événements politiques déclenchent la crise dans ce contexte d’affaiblissement structurel. En 1900, le régent Ahmed Ben Moussa dit Ba Ahmed décède et son neveu, le jeune Abdelaziz Ben Hassan (22 ans) accède au trône. Il devient alors le jouet d’influences étrangères. Ses dépenses somptuaires et extravagantes (chemin de fer dans son palais à Meknès, voitures, appareils photos en or massif…) encouragées par des missions européennes à sa cour creusent le déficit commercial, en plus d’accréditer les accusations d’impiété qui le visent. Plus grave encore, la réforme de l’impôt, le tertib, décidée en 1901 sous l’impulsion de l’envoyé britannique Arthur Nicholson désorganise le système fiscal : la suppression des anciens impôts islamiques et l’instauration d’un nouvel impôt basé sur la surface cultivée provoquent une levée de boucliers généralisée. Le sultan est dès lors brusquement dans l’impossibilité de percevoir tout impôt direct auprès de ses sujets.
    Le contexte européen est également crucial pour comprendre la gestation de cet emprunt. En France, le ministère des affaires étrangères cherche à assurer progressivement la prépondérance française au Maroc, en évitant de froisser ses concurrents à une époque d’intenses rivalités impériales. La doctrine de « pénétration pacifique » du ministre Théophile Delcassé le mène à placer ses espoirs dans l’arme financière. Méfiant à l’égard de la Banque de Paris et des Pays-Bas (Paribas), qui incarne la haute finance internationalisée, il soutient d’abord la petite société Gautsch du groupe industriel Schneider. C’est elle qui émet l’emprunt marocain de 1902 de 7,5 millions de francs. Elle ne détient toutefois pas suffisamment de capitaux pour se montrer à la hauteur des ambitions du Quai d’Orsay. Il doit alors traiter avec la banque Paribas, avec laquelle il ne parvient pas à s’accorder. Ces divergences menacent l’avance prise par les Français : en 1903, des emprunts anglais et espagnols subviennent aux besoins immédiats du sultan. Ce n’est qu’après l’Entente cordiale d’avril 1904 |2| entre la France et le Royaume-Uni que l’emprunt peut être conclu, en juin 1904.
    Vers l’instauration du protectorat
    L’emprunt n’améliore pas la situation financière du Maroc, bien au contraire. Sur les 62,5 millions de francs prêtés au Maroc, le sultan n’en perçoit que 10,5 millions, le reste servant à rembourser des dettes précédentes et à couvrir les frais d’émission. Le Makhzen se retrouve à nouveau à court de liquidités avant même la fin de l’année. L’emprunt 1904 inaugure ainsi une décennie de détresse financière durant laquelle l’empire chérifien ne peut que contracter de nouvelles dettes pour rembourser les précédentes. En 1910, un nouvel emprunt de consolidation s’élevant à 101 millions de francs parachève l’asphyxie financière du Maroc.
    Malgré cet engrenage, l’étendue de l’endettement marocain calculé au regard des critères standards apparait étonnamment faible. La dette, mesurée selon l’indicateur le plus courant (dette publique/PIB, voir encadré) n’est que de 10 % en 1904, et s’élève à 35 % en 1912. La faiblesse de cet endettement révèle sa nature. Si le Maroc dans sa totalité produit suffisamment de richesses pour que le poids de la dette n’apparaisse pas écrasant, le pouvoir central n’y a en réalité pas accès. L’expansion européenne a de fait brisé le lien fiscal qui unit le Makhzen à sa population. À la suite de la désastreuse réforme fiscale de 1901, le sultan Abdelaziz accusé d’être à la solde des Européens affronte de surcroît une révolte généralisée. Il est finalement destitué en 1907 au profit de son frère Moulay Abdelhafid Al Hassan, qui ne pourra plus infléchir la situation. Entre 1903 et 1912, la dette représente en effet entre 10 et 16 années de recettes fiscales, tandis qu’en moyenne 40 % de ces recettes sont absorbées par le service de la dettechaque année.
    Le stock de dette est calculé en réalisant l’agrégation en francs courants de l’ensemble des dettes du Maroc recensées pour une année donnée. Le PIB est extrapolé à partir des estimations en francs constants de Samir Amin (1966) et d’Angus Maddison (2006). L’indice de prix utilisé pour calculer le PIB en francs courants a été construit à la fois à partir de l’indicedisponible sur le site de Thomas Piketty et de celui des Tableaux économiques du Maroc, 1915-1959, Maroc, ministère de l’économie nationale, division de la coordination économique et du plan, service central des statistiques, 1960. L’ensemble des données mentionnées avant comme après 1912 concerne seulement la partie française du Maroc.
    Un acteur majeur, la banque Paribas
    Mais la force de la dette en tant qu’instrument de conquête coloniale ne réside pas seulement dans sa nature financière. Car la dette est politique : elle implique la création d’institutions nécessaires à sa gestion qui empiètent nécessairement sur les fonctions étatiques. Dès la signature du contrat de l’emprunt 1904, une administration du contrôle de la dette est créée pour prélever les revenus douaniers nécessaires à son service. À la suite de celui de 1910, cette administration collecte la totalité des douanes et des taxes urbaines de Casablanca, en plus d’organiser la police et la sécurité à l’intérieur même du pays.
    Le contrat de l’emprunt 1904 prévoyait également une Banque d’État du Maroc (BEM) qui ne sera créée qu’en 1907, après la conférence d’Algésiras |3| (1906). Si la BEM est gérée par les puissances occidentales signataires d’Algésiras, elle détient néanmoins les clés du système monétaire marocain : elle obtient le monopole d’émission de la monnaie, le statut de trésorier-payeur et un droit préférentiel pour l’émission des emprunts futurs.
    En 1912, un acteur économique est en position de force dans le Maroc nouvellement conquis : Paribas. La banque a de fait pris la tête du consortium bancaire émetteur des emprunts 1904 et 1910. À ce titre, Paribas dirige la BEM : son président à sa création, Léopold Renouard, n’est autre que le vice-président de Paribas. Dès 1912, Paribas est soucieuse de développer son activité au Maroc : à travers le consortium bancaire qu’elle pilote, elle fonde la Compagnie générale du Maroc (Génaroc), vaste conglomérat présent dans tous les domaines de l’économie marocaine. Un président de la BEM, Edmond Spitzer, résumait : « La Banque de Paris et des Pays-Bas est le chef de file indiscuté de tous les groupes intervenant au Maroc : en fait, elle contrôle la plupart des secteurs importants de l’économie en liaison avec notre Banque d’État, la Compagnie générale du Maroc et l’Omnium nord-africain » |4|.
    La dette, en tant qu’elle implique des transferts financiers réguliers, à long terme et formalisés par de nouvelles institutions, modifie durablement l’équilibre des pouvoirs au sein d’une économie. Le fait qu’elle ait joué un rôle majeur dans la colonisation du Maroc -– comme en Égypte ou en Tunisie -– a façonné l’économie du pays pendant sa période coloniale. Ainsi, si l’importance de Paribas dans l’économie coloniale marocaine est considérable, il est important de noter que le marché marocain est négligeable pour Paribas, qui opère dans le monde entier. L’intensité de cette asymétrie synthétise le déséquilibre de la relation coloniale.
    Source : Orient XXI
    Notes
    |1| L’opposition entre le bled el-makhzen et le bled Siba ne doit pas être exagérée ni comprise comme dysfonctionnelle. La reconnaissance par le Makhzen d’un espace de dissidence en son sein est au contraire un fait structurant de la sociologie politique du Maroc au XIXe siècle. Voir Ben Mlih, Structures politiques du Maroc colonial (1990).
    |2| NDLR. Le Royaume-Uni et la France signent le 8 avril 1904 une série d’accords bilatéraux couramment désignée sous le nom d’« Entente cordiale » pour résoudre plusieurs différends coloniaux, notamment la reconnaissance de la domination britannique sur l’Égypte et du protectorat français sur le Maroc.
    |3| NDLR. La conférence d’Algésiras est une conférence internationale sur le Maroc qui se tient du 16 janvier au 7 avril 1906 sous l’égide des États-Unis, réunissant l’empire allemand et ses alliés, l’Autriche-Hongrie et le royaume d’Italie ; la France, son allié l’empire russe, et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande ; le royaume d’Espagne, celui du Portugal, ainsi que la Belgique, les Pays-Bas et la Suède. Ses conclusions placent le Maroc sous observation de ces grandes puissances, sous couvert de réforme, de modernité et d’internationalisation de l’économie marocaine.
    |4| Michel Poniatowski, Mémoires, éditions Plon/Le Rocher (Paris), 1997, p. 243.
    Auteur.e
    Source : Anti-K
  • Whistleblower Chris Coleman exposes a scandal at the European Union

    Twitter account of Chris Coleman 
    The scope of Chris Coleman’s scandalous leaks widens. After having his twitter account suspended for several months, Chris Coleman, who triggered a large media debate and the ire of the Moroccan government, rebounds with a new account (chriscoleman243) disclosing, inter alia, numerous email exchanges of EU officials with their counterpart from the Moroccan diplomatic body. The documents and closed meetings’ outcomes that were supposed to be kept on internal level found their way out thanks to some of these EU officials. Even worse, the Moroccans were provided assistance, guidance and directives to better handle any supposed situation emanating from the EU closed meetings. The leaked documents are made public in “calameo” website, commented and then posted on twitter. 
    Nevertheless, as the documents dates back to seven years ago, some of these EU officials no longer serve at the European Commission. Wolfram Vetter, current EU ambassador to Burundi, was Deputy Head of Division at the European Commission when he, apparently, was among the group of EU officials involved in submitting internal information to the Moroccan delegation. In an email sent to Omar Amghar, a high Moroccan official at the Moroccan foreign ministry, Wolfram Vetter forwarded him a document on the course of negotiations between the European Union and the African Union. Even worse and upon the Moroccan request, Wolfram provided him in at least one occasion with names and contact addresses of the African delegation tasked with negotiating with the European Union. Morocco, at the time, was not a member of the African Union and submitting such information to an outsider member of the African Union is definitely a flagrant breach of the European Union’s code of conduct. 
    In a similar vein, other high EU officials as Bertrand Buchwalter, Diederik Paalman, Pawel Busiakiewics, Isabel Bela Ferreira and others were engaged in the illegal practice of handing over Morocco confidential documents intended for strict EU internal usage. 
    But how these personalities were rewarded by Morocco?
    In a letter sent to Omar Amghar, Dr. Martina Weber, head of section of the permanent representation of the federal republic of Germany to the European Union, wrote that she had a lot to communicate to him during her coming holidays in Morocco, the thing that suggests that the secret files were not only submitted through emails but also at the mutual meetings during their free stay in the Moroccan luxurious accommodations. 
    Khalil Asmar
  • Etienne Bassot : l’autre seviteur du Maroc

    Etienne BASSOT, Directeur de la Direction A,  Direction Service de recherche pour les députés à la
    Direction générale des services de recherche parlementaire, fait partie du personnel de l’Union Européenne qui ont apprécié les goûts des tajines et les programmes touristiques très spéciaux destinés à la clientèle distinguée des institutions européennes.
    En guise de remerciement, M. Bassot gardait un contact permanent avec les autorités du Maroc en vue de leur transmettre toute sorte de rapports et d’informations confidentielles. 
  • Bela Ferreira, la diplomate portugaise à la solde du Maroc

    Isabel Bela Ferreira, avant son transfert en 2015 aux Affaires Internes du Ministère des Affaires Etrangères, était conseillère à la Représentation Permanente du Portugal auprès de l’Union Européenne. Elle transmettait à Rabat tous les documents et information sur l’Accord de Pêche qui lie l’UE au Maroc.

    Son contact était Omar Amghar, responsable de la Division des Relations Maroc-UE au Ministère marocain des Affaires Etrangères. L’un de leurs points de contact était le restaurant « Mi-Figue Mi-Raisin », Rue d’Archimède, à Bruxelles.

    Et voilà comment sont récompensés les agents du Makhzen. Avec des voyages au Maroc où tous les luxes sont garantis, y compris tous les extrêmes de la perversion.
    Le ´dévouement de la portugaise à son maître est tel qu’elle envoie parfois plusieurs mails par jour.

    Des correspondances avec la mention « juste pour toi, stp », qui délattent une complicité poussée par des relations plus que professionnelles.
    L’exemple de Bela Ferreira, parmi tant d’autres, dévoile les méthodes illégaux, utilisés par le Makhzen, dans ses négociations avec l’UE.